Le petit chat est mort…
Certain(e)s l’ont vu sur les réseaux sociaux : samedi dernier, j’ai pris une des décisions les plus difficiles de ma vie, j’ai emmené mon chat se faire piquer… La tumeur était revenue de plus belle, sa respiration devenait vraiment compliquée et il ne s’alimentait plus depuis 48h… Le vétérinaire m’avait prévenu : un chat qui ne mange plus, c’est signe que c’est la fin. Et c’était le cas pour le mien…
J’aurais malgré tout eu quelques mois de rab pour profiter de mon chat. Mais il y a deux semaines, son souffle était redevenu sifflant et même si les animaux ne peuvent pas exprimer leur souffrance, je voyais bien qu’il n’allait pas très bien. Une visite chez le véto la semaine dernière et une piqure d’antibio pour le soulager dans la foulée, son état s’est subitement dégradé quelques jours plus tard. Et c’est le coeur lourd que j’ai appelé le vétérinaire pour prendre rendez et lui demander d’euthanasier mon chat.
Et quelle épreuve difficile. Mon chat était un peu le premier membre de ma famille à moi. Quand ça fait 10 ans que tu ne vis qu’avec lui, tu finis par acquérir plein d’automatismes du quotidien. Sans compter que mon chat était du genre bavard, à miauler pour réclamer tout et n’importe quoi : de la bouffe, que j’ouvre la fenêtre du balcon, ouvrir le robinet d’eau du lavabo de la salle de bain, demander un coup de main pour attraper une mouche installée trop haut pour lui ou juste que je le carresse…
Pour ceux qui n’ont pas d’animaux, ça peut paraitre bizarre, mais je ne supporte plus mon appartement vide. Le silence y est bien trop pesant Résultat, je dors chez mon mec pour éviter de rester dans cet appartement ou tout me rappelle sa présence… Je finirais par m’y faire, mais pour le moment, c’est compliqué.
On m’a demandé si j’allais reprendre un chat et je crois que c’est un sujet bien trop prématuré pour le moment… Sans compter que j’ai jeté toutes les affaires du poilu : litière, tapis, coussin, bol, caisse de transport, jeux, j’étais incapable de conserver quoique ce soit. J’ai donné le reste des croquettes et des pâtés à mon voisin de palier…
Comme dirait un ami, il est désormais au paradis des chats avec des piscines de croquettes…
RIP mon petit chat, mon poilu, mon relou, ma chouquette, ma cacahouète, j’espère que je t’aurais offert une jolie vie de chat… <3
Annouchka
Je suis tellement triste de lire ça et je comprends ton désarroi… un animal c’est un ami irremplaçable, je crois qu’il n’y a que ceux qui ont eu la chance de connaître ce type de relation qui peuvent comprendre la tristesse que l’on ressent lorsque nos poilus nous quittent. Donne toi le temps de panser ta blessure et qui sait, peut–être qu’un jour tu ressentiras l’envie d’offrir une belle vie à un autre compagnon. Vous avez vécu une belle histoire tous les deux et tu l’auras accompagné jusqu’au bout.
Des douces pensées pour Kennedy au paradis des chats et un gros HUG Sophie !
Sophie
Merci beaucoup Anne
Lamia (@Bao_)
Pour avoir eu à prendre cette décision il y a 10 ans pour notre chat, je sais à quel point c’est difficile de s’en remettre. Je t’envoie plein de bises et de hug via l’internet mondial. Il a eu une chouette vie de chat et la chance de croiser ton chemin
Sophie
Merci beaucoup Lamia
juliette
Plein de courage dans cette épreuve, c’est tellement difficile Je me souviens qu’au début, quand Vegas nous a quittés, je continuais à l’entendre, à avoir l’impression qu’il allait débarquer sur le lit. Le moindre bruit me faisait me retourner en souriant, avant de me rappeler qu’il n’était plus là. Et puis, petit à petit, on fait son deuil et on se sent prêt à accueillir un nouveau chat chez soi… Plein de pensées en tous cas
Sophie
Merci beaucoup Juliette, c’est vrai que c’est un peu compliqué… et pour toi, ça devait être encore plus dur en travaillant chez toi
Karene76
des bisous tout doux ;-€
Sophie
Merci Karen
Jessica Iragne ???? (@WireJess)
Sophie
Merci Jess !
Mlle Gima
Il n y a pas grand chose qu’on puisse dire. Si ce n’est qu’il a été aimé et que ça continuera encore.
Cheris son souvenir
Sophie
Merci Laëtitia !
Lor
J’arrive bien longtemps après ce post mais je comprends pleinement, pour avoir vécu la même chose ou presque… Ma mère a dû prendre la décision, le chat était chez mes parents et moi à Paris, c’était le chat de la famille mais ça avait quand même toujours été un peu « le mien ». Le jour où j’ai eu le coup de fil, j’étais avec une amie qui ne comprenait pas très bien le problème : elle est malade, il a fallu la faire piquer, c’est un animal, terminé. Mais les heures de souvenirs et de câlins laissent des traces… Tant qu’on ne l’a pas vécu, c’est difficile à comprendre ! Plein de pensées positives !
Sophie
Merci Lor ! Effectivement, même après 4 mois, j’ai toujours du mal à me faire à l’idée à ce que mon poilu ne soit plus dans mon appart…
On me demande si je vais reprendre un chat, et je crois que je ne suis toujours pas prête à envisager cette idée (il aura marqué son territoire dans tous les sens du terme ce petit chat ^^)