De l’autre coté…
Partir en vacances, dans mon idéal, c’est aller loin, rencontrer de nouveaux modes de vie, voir ailleurs comment font les êtres humains, comment leur société fonctionne, quelles sont leurs valeurs, est ce qu’ils consomment du café le matin au petit déjeuner, ou si ils prennent le temps de se poser à midi pour déjeuner, observer les gens qui reniflent ou ceux qui se mouchent (parce que selon les endroits ou on se trouve, l’un ou l’autre est considéré comme malpoli), se promener toute la journée pied nus, apprendre à vider une poule, équeuter les haricots, cuisiner du poisson dans des feuilles de bananier, mais au final, toujours rire des même choses…
J’aime partir loin pour le côté exotique de la destination, me dire que ces rencontres d’us et coutumes lointaines m’enrichiront et m’apporteront de nouvelles choses dans la vie, que ce soit du savoir ou un peu plus de sérénité dans mon quotidien d’occidentale pressée.
Mais en fait, pour être face à l’étranger et à des différents modes de vie et de pensées, je n’ai pas forcément besoin de faire des milliers de kilomètres.
Non, la rencontre de l’autre, de celui qui pense et n’agit pas comme moi, c’est aussi sur son palier, son voisin, une amie, un frère, l’autre qui t’apprend que ton mode de réflexion et de vie n’est pas celui qui prévaut est parfois juste à côté…
Le voyage n’est peut être pas qu’une question de kilomètres, c’est aussi une question de point de vue…
Voilà, voir des toits parisiens et imaginer ce qu’il se passe dans ces appartements, ça me fait penser à tout ça
Blandine
La magie de Paris réside aussi dans son tour du monde à coté de chez soi.
Sophie
Je crois que tu as tout résumé