From Bombay to Coonoor…
Arrivés à Coimbatore, nous embarquons pour un périple routier vers Coonoor. Nous quittons la plaine aride pour rejoindre des montagnes vertes et luxuriantes : les plantations de thé finiront par se découvrir cachées derrière un bout de nuage collés à la montagne (nous sommes à 1800m d’altitude). Nous sommes dans les Nilgiri Hills : les montagnes bleues. Elles doivent leur nom à une plante qui fleurit tous les 12 ans et recouvrent les pans escarpés de fleurs bleues.
Une fois à l’hôtel (le Gateway Hotel Church Road) qui est un mixte entre un couvent anglais et un hotel à la Shining (ça a un charme désuet charmant), nous rencontrons Indrajit et Susheel qui seront nos guides pour ces prochains jours. Ils travaillent dans le thé depuis très longtemps et sont des experts dans la matière. Pour ne rien gâcher, ils ont un humour imparable qui fait mouche à tous les coups. Indrajit est un facilitateur entre les producteurs et les acheteurs, il s’assure également du bon déroulement des process selon les cahiers des charges de chaque entreprise : c’est lui par exemple qui a aidé Lipton à mettre en place la certification Rain Forest Alliance avec les plantations avec lesquels Lipton travaille.
Il nous emmène rapidement sur le Glendale Estate ou le propriétaire des lieux nous explique rapidement que les points nécessaires à la certification, surtout pour la partie sociale fut très rapide à mettre en place puisqu’elle existait déjà. L’Inde a un programme sociale de qualité : les cueilleurs bénéficient de logement en dur, d’accès à l’eau, d’accès aux soins ou l’accès à l’école primaire pour tous les enfants des travailleurs.
Nous rencontrons le médecin des lieux qui répond à beaucoup de questions : comment fonctionne le dispensaire, a t il beaucoup de malade, quels sont les problématiques les plus rencontrées. J’apprends qu’il est l’équivalent d’un médecin généraliste Level + puisqu’il fait non seulement les premiers soins, les maladies courantes, mais également les accouchements.
Dans les champs de thé, on nous explique que les animaux sauvages sont protégés et qu’un système de plantation d’arbres à ombres, d’herbes à profondes racines et l’installation de cultures en pallier en dur permet d’éviter l’érosion des sols et l’apport en nutriments nécessaires à la longévité des arbres. Ils peuvent vivre plus de 100 ans, mais aucune des personnes présentes à notre visite ne sait dire de quand date le plus vieil arbre.
Et j’ai gardé ma plus belle photo pour la fin, celle de cette jolie demoiselle toute souriante..
Et demain, je vous emmène à Havukal : là ou nous avons visité l’usine qui traite la feuille de thé de la cueillette à son emballage de gros…
touffman
Est ce que tu as vu des bisons comme écrits sur la photo Animals Sighted?
Chatperché
Merci Sophie pour le voyage à distance
Vivement la suite