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Lecture Ma vie, mon blabla
Et si l’avenir du net était dans le gratuit???
Edit : j’ai comme un problème de flux rss : impossible de savoir d’ou ça vient. Par défaut, il m’a fallu en créer un nouveau et pour suivre mes aventures, le plus simple c’est de vous abonner ici :
Dans le Courrier International de cette semaine, le journaliste Drake Bennett revient sur les théories de Chris Anderson dans son livre « Free! Entrez dans l’économie du gratuit« . Pour situer l’auteur, il est le rédacteur en chef de Wired et c’est lui qui démocratisé le terme longue traîne. Dans ce livre, il énonce qu’avec de la gratuité sur le net, on peut gagner de l’argent.
Venant d’une époque ou, sur le web, tout était gratuit, j’aurais tendance à dire que la thèse de ce monsieur me paraît plus ou moins plausible. S’appuyant sur son éxpérience du web, il a conçu différentes théories indiquant que le web va remettre à plat le commerce tel que nous le connaissons. Et à l’écouter, la pingrerie du consommateur lui fera toujours préféré le gratuit contre un service payant.
L’idée est plaisante sur le papier, mais concrétement, il y a des secteurs ou le gratuit ne s’applique pas. Quid des consommateurs qui n’aiment pas se voir balancer de la pub à base de pop ups agressifs et qui préférent payer pour être tranquilles et pouvoir utiliser un logiciel en ligne avec toutes ses capacités?
Il fut un temps ou payer quelque chose sur le web me gonflait royalement : avec cette culture du gratuit, j’ai du me faire violence pour rentrer dans le droit chemin de la bonne consommatrice on-line. Ce fut long, mais aujourd’hui, ça ne me dérange plus de payer 24,95$ pour un service dématérialisé que j’utilise régulièrement et que je trouve hyper pratique.
On se demande ou sont passées les entreprises proposant des abonnements téléphoniques gratuits avec des interruptions de publicités toutes les 1mn30. Peut-être parce que justement : le gratuit a ses limites. Peu sont ceux qui acceptent d’être consommateurs passifs… Et la crise aidant, les entreprises qui s’offraient le luxe d’attirer les gens avec des produits gratuits reviennent au bon vieux système du cash. On verra, une fois la crise économique passée, les offres gratuites reviennent…
Astigo
Là où tu te trompe justement, c’est que ce n’est pas parce que c’est gratuit que c’est passif ! Tu peux avoir un service gratuit pour l’internaute et qui rapporte de l’argent, sans pour autant que l’internaute soit passif. Au contraire, s’il est passif ce n’est pas intéressant… !
Après il suffit de trouver le bon concept et de se lancer
Y en a un paquet qui se sont péter les dents et ça va continuer, mais il y en a qui vont nous sortir des concepts et ça marchera… Tu verras
Lufograf
Je n’ai pas lu l’article (je suis non seulement adepte du « gratuit » mais en plus « flemmard du clic ») mais je crois que les systèmes basés sur la pub sont sûrement viables si elle n’est pas comme tu le dis trop « agressive ».
Je suis assez fan de Spotify : Les bannières pubs, ça on a l’habitude et on y fait plus gaffe. Par contre les coupures sonores deviennent de plus en plus insupportables puisque c’est toujours la même « pub » qui revient te résonner aux oreilles. On est là, plus dans le matraquage et donc dans quelque chose d’agressif.
Ce qui va donc au final va sans doute me faire passer la barrière du payant.
Tout ça pour dire pas grand chose… Si ce n’est que notre degré de sensibilité aux pubs est sûrement différent pour chacun.
La perchée
j’ai tendance à croire de moins en moins en le tout-gratuit. Et les systemes qui se payent uniquement par la pub ma parraissent tres fragiles.
Mais bon. je n’y connais rien
KRiSS
Ah ouiii je me souviens de cette idée du téléphone gratuit contre coupure pub..
C’est vraiment qchose que je ne supporterais pas!
Même si cela peut permettre à certains d’avoir un service qui leur serait trop cher sinon, je doute que cela fasse fureur..
Prenons Spotify par exemple.
Chez eux, comme tu le sais, une pub se lance automatiquement plusieurs fois par heure lorsqu’on utilise la version gratuite.
Eh bien au lieu de me pousser à acheter la version payante, moi, je suis revenue à Deezer!
Larcenette
Astigo > lis Permission Marketing de Seth Godin, ça devrait t’éclairer sur les do’s et les don’ts des usages marketing du web
Lufo > C’est pour ça que Spotify propose la version Premium sans pub à priori. Perso, j’ai toujours pas compris comment ça marchait (parfois, certaines choses ne me paraissent pas évidentes du premier coup). Au vu du prix, la barrière est sans doute facile à passer pour obtenir un confort d’utilisation ultime (et non, je n’ai pas d’actions chez Spotify hein :))
La perchée > le tout gratuit n’est pas forcément une fin en soit, mais on peut en effet mettre des produits gratuits qui sont des produits d’appels pour attirer les clients. Pour l’instant, j’ai remarqué que c’était quand même plus les jeunes qui allaient facilement vers des trucs gratuits avec interruption publicitaire, mais c’est sans doute aussi à leurs moyens financiers
KRiSS > ben voilà, on revient donc à connaître quelle barrière le consommateur est prêt à franchir pour ne pas subir la publicité. Pour des fans de musique, je peux comprendre que payer pour une version Premium pour Spotify ne soient pas un frein. Ça dépend toujours de l’utilisation que tu en fais au quotidien au final…
Hubert
peut-être même qu’un jour l’abonnement internet aura une option premium avec plus aucune pub
Larcenette
Hubert > alors là tu rêves hein ou alors si t’arrives à mettre ça en place, je ne vois pas comment ça serait économiquement viable. Mais tu pourrais sans doute gagner un prix Nobel de l’économie
Gordon
Le gratuit, c’est bien; mais ce que je regrette, c’est le manque d’offre payante qui apporte un vrai plus. Regardes Spotify (puisque tu en parles): payer, ça permet de virer les pubs (auxquelles ont se fait), et d’accéder à ses playlists depuis l’étranger, l’accès depuis un mobile, de la musique mieux encodée… Et « c’est tout ». Perso, je reste en France, la pub est soûlante parce que répétitive (comme l’a dit Lufo), j’ai pas de mobile wifi, et comme beaucoup de gens mon système audio ne permet pas d’exploiter du son HQ (c’est pas une chaîne hi-fi)… Et je pense pas être un cas particulier. Alors, pourquoi payer 10€/mois? A ce prix-là, qu’on me propose du download, et je paye.
Y a qu’à voir Flickr: y a un vrai apport à dégainer la carte bleue… Pour pas mal de gens, le service gratuit est suffisant, puis on y prend goût, on a envie de plus, et là le service payant prend tout son sens. Fini les limites…
Je pense que la barrière psychologue, elle-est là: payer, d’accord. Mais pas pour avoir (un peu) plus… Plutôt pour avoir tout. On paye pour ne plus avoir à se soucier d’aller chercher mieux/pareil/différent ailleurs.