L’argent, en avoir ou pas…
L’un des avantages quand on travaille chez soi autre que se balader à poil, c’est de pouvoir regarder les documentaires (j’adoooore les documentaires, même si je suis un peu agacée par cette fâcheuse tendance à l’anthropomorphisme qu’ont les voix offs). Et vendredi soir, il y en avait un très intéressant : les français et leur argent.
Des familles françaises représentant la diversité de notre société avaient face à eux une échelle qui leur donnait une idée de ce qu’ils gagnaient et devaient se situer entre pauvre, classe moyenne et aisés, voire riche. La personne qui gérait l’interview notait toutes leurs entrées d’argent annuelle (paye, rentes, allocs, et autres…) et divisait le montant en mensualité. Là, avec ce chiffre, on pouvait situer les personnes sur cette échelle de classe plus ou moins moyenne. La plupart se situait plutôt correctement, mais ce qui devenait encore plus intéressant, c’était le calcul du revenu libre. Le revenu libre, c’est ce qu’il reste après avoir payé les impondérables : le loyer, EDF, GDF, assurances de la maison et des personnes et toutes autres factures. Et on se rend compte que quelques soient l’aisance financière ou non des personnes, la première chose qui importe c’est le logement. Tellement que certains avec un salaire confortable finissent par avoir presque moins de revenus libres que certains qui gagnent beaucoup moins. De même, ils sont capables de manger des pâtes pendant des mois tout ça pour payer le crédit de leur maison (là dessus, ma mère a toujours raison. Petite, elle me disait que Céline était peut être bien habillée, mais qu’elle mangeait peut être des sardines à l’huile et du riz à table le soir… Et parfois, elle n’avait pas tort. J’étais peut être mal sapée, mais j’ai toujours trèèès bien mangé)
Ce qui m’a fait sourire, c’est le naturel avec lequel les gens parlaient d’argent. Peut être parce que cette fois-ci, ils se l’autorisaient, et ils essayaient toujours d’en parler avec justesse. Parce que comme le disait une personne, « nous, on est à l’aise, mais il doit y en avoir pour qui ça doit vraiment pas être facile »… Comme si chacun gardait à l’esprit qu’un jour, ils seraient obligés de compter pour savoir sil ils pourraient s’acheter tel ou tel truc, voir même la baguette journalière. Un peu comme si une crainte restait tapie dans un coin, crainte qu’un jour ils viennent à manquer…
J’attends de voir le second volet parce que j’ai vraiment apprécié ce premier reportage très intéressant, instructif et révélateur des rapports que nous avons avec cet argent qui reste le nerf de la guerre
Navo
Dommage que tu n’en parles qu’aujourd’hui, ça avait l’air intéressant mais ça n’est plus disponible en vod sur leur site (c’est une semaine, la limite je crois)
Tam-Kien
Comprends pas la remarque de l’anthropomorphisme des voix-off. Avec des voix de dauphin, ça aurait été mieux ?
greg
Tu me donnes envie effectivement