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Lecture Ma vie, mon blabla
Je lis des trucs de mec…
Bon alors, disons le tout de suite, non, je ne me pignole pas devant Playboy. Faut pas déconner quand même.
Par contre, durant mon adolescence boulimique de livre, et des vacances à gauche à droite dans la famille et ; à part les livres du domicile de l’oncle, de la grand mère ou autre ; je n’avais pas grand chose à me mettre sous la dent. Il m’est arrivé de lire en un après midi à lire 4 harlequins à la suite. C’est dire ma misère littéraire et ma boulimie livresque. Je reconnais cependant l’efficacité du système de la romance : 2 personnes qui socialement ou culturellement ne sont pas faites pour se rencontrer, les sentiments naissants, l’amouuur, l’obstacle (l’ex, la maladie, les principes, c’est mon patron, elle habite à 3000 km…), le combat, le happy end. C’est comme un gâteau au yaourt finalement. Écrire un Harlequin, c’est comme une recette de gâteau inratable…
Mais c’est à 16 ans, que j’ai rencontré un couple truculent et super drôle qui me faisait mourir de rire : j’ai nommé San Antonio et son pote Bérurier. Mon père lisait ces aventures et comme je lui piquais déjà des bouquins (entre les pavés du cheval d’orgueil, les 100 ans de solitude ou les Robert Ludlum, y’avait déjà matière…), je me disais qu’un de plus un de moins, ça ne changeait pas grand chose. J’avoue que le seul sur lequel j’ai honteusement buté fut le Pendule de Foucault d’Umberto Eco. Je n’ai jamais réussi à dépasser les 20 premières pages d’embrouillaminis scientifiques…
J’aimais bien l’argot utilisé par Frédéric Dard, le scénario, les personnages secondaires tous très haut en couleur, les positions sexuelles complétement farfelues (du type la brouette balinaise qui ne parle à personne en fait mais qui permet à tout le monde d’imaginer n’importe quoi ^-^), bref, un véritable univers qui faisait écho aux films de Michel Audiard dans la gouiaille. J’en parle au passé puisque je n’en lis plus et que je les ai peut être tous lu… Aujourd’hui, je suis passé aux polars de Mme Vargas dont je suis complétement fan. Et celui qui me fait de l’oeil c’est la trilogie « Millenium » de Stef Larsson.
On peut continuer dans le domaine de l’anecdote avec le Chasseur français ou je lisais TOUJOURS en premier les petites annonces matrimoniales qui recelaient de perles grammaticales et autres tournures alambiquées. On pouvait voir tout de suite ceux qui avait trop d’argent : « Je prends la formule en fond bleu, avec un titre en gras, et 3 lignes en italique. J’ai 157 lettres. Oui, 1600 francs? Aucun problème, pour moi! ». Bref. Il faut lire ça au moins une fois dans votre vie, vous apprendrez beaucoup sur le style (parce que oui, c’est un style l’art de la petite annonce, regardez celles de Libé), à ce niveau, c’est tout un art.
Je ne reviendrais pas sur Science et vie, je crois que j’en ai déjà beaucoup dit, même si je pourrais continuer :p
Et puis je lis GQ depuis son lancement. Pas seulement parce que LâmLâm est joyeux rédacteur chez eux, mais tout simplement parce que c’est bien. Parce que même si c’est sensé s’adresser aux hommes, les articles de fond sont « unisexes », intéressants, avec du fond et de la forme. Et je connais plein de filles qui lisent GQ, c’est que quelque part, c’est unisexe non?
Sinon, oui, je lis aussi Glamour, Marie Claire, et puis de moins en moins Cosmo. Par contre, Elle, non, je n’y arrive pas. Je trouve ça vide et vieux… Courrier International aussi quand j’ai le temps de lire. Et une fois par an, je dois acheter Public ou Gala, ou un truc du genre. Mais vraiment une fois par an (si c’est pas une fois tous les 2 ans), les potins, je les apprends en passant devant les librairies
Beru
Pour une fois qu’une miss assume sa lecture de San-Antonio…
Je lis bien cosmo, glamour ou femme en ville quand ils me tombent sous la main
ju
San Antonio c’est de la boule!!!!
spiritsan
Ah, ben en Lozère chez mémé, j’avais pas San A, mais y’avait SAS, et tous les « masques »…je vois ce que tu veux dire!